On raconte qu'un vieil ermite habitait dans les bois de Gembes. En 1636, une peste ravageait la région. Deux frères vinrent consulter le vieillard. Celui-ci, d'abord peu accueillant à l'égard de ces pauvres gens, s'adoucit et leur indiqua où trouver une plante qui pourrait les sauver.
En aval de l'Almache, sur la rive gauche, à hauteur des ruines du pont de pierre, on peut encore apercevoir le rocher qui servait d'abri à M. Bernard, l'Ermite de Gembes. |
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Premier septembre 1944. Quelques jours avant la libération de la Belgique par les Alliés. Encerclés par un milliers de soldats allemands, une quarantaine de maquisards resistent aux tirs ennemis. Quinze d'entre eux périront sous les balles. C'est en leur mémoire que fut érigé le monument dressé sur un rocher surplombant la vallée de la Rancenne. |
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Le petit pont en schiste sur l'Almache date du 19e siècle. Son nom vient des troupeaux de chèvres ("gattes" en wallon) qui broutaient jadis les prairies voisines. |
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L’Almache au fil du temps
La Mache (ruisseau de Gembes) viendrait du wallon «mélange ». On allait « à la mache », c’est-à-dire au confluent de la Lesse et de l’Almache, non loin de l’hôtel du Moulin de Daverdisse. Affluent de la Lesse, ce cours d’eau coule des jours tranquilles et draine avec lui un passé riche en histoires et légendes. L’Almache est une petite rivière sinuant entre deux coteaux dont les expositions opposées sont déjà une source de richesse au point de vue végétation. Son parcours sinueux sépare des plaines et des versants escarpés, longe des pessières, chatouille les racines des aulnes formant à certains endroits une magnifique forêt-galerie, parfois à l’étroit entre deux falaises, s’étalant souvent sur les berges des prairies. Un merveilleux parcours à explorer. La vallée de l’Almache fait aussi partie de la zone de protection ornithologique de Daverdisse. Ainsi, on peut y voir le martin-pêcheur, le grimpereau des bois, etc. |
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